Une journée dans la vie
Une journée dans la vie
Une journée dans la vie
d’Amine Lefkir
d’Amine Lefkir
d’Amine Lefkir
Mon parcours
J’ai toujours voulu être ingénieur. J’avais un oncle qui l’était et qui m’inspirait beaucoup. J’ai donc fait mes études à l’École nationale polytechnique à Alger en génie des procédés, avec une spécialisation en sécurité industrielle et santé et sécurité. J’ai eu la chance de me familiariser avec le milieu industriel en faisant des stages en entreprise, mais malgré tout, j’avais envie de pousser davantage ma formation.
J’ai eu un coup de coeur pour Montréal lors d’un voyage et, en 2015, j’y suis revenu pour entreprendre une maîtrise recherche à Polytechnique Montréal en résilience organisationnelle. Étant sensible à l’environnement, mon projet de recherche portait sur l’adaptation des PME aux changements climatiques.
Ce qui m’a amené chez Énergir ?
Une fois ma maîtrise complétée, j’ai occupé quelques emplois avant de me joindre à la grande famille d’Énergir. J’ai d’abord occupé un poste de coordonnateur en mesures d’urgence et continuité des opérations. J’ai aussi occupé le poste de conseiller-formateur santé et sécurité, après quoi j’ai eu envie de me rapprocher tout naturellement de la gestion de projets. Depuis novembre 2020, je me suis joint à l’équipe des Projets majeurs à titre de chargé de projets. C’est donc tout un cheminement à l’interne, mais j’ai été bien soutenu dans ma démarche. Évidemment, je suis toujours en apprentissage et j’ai beaucoup de défis à relever, mais j’adore mon métier et la culture chez Énergir.
Mon métier
Essentiellement, je veille à l’avancement et à la réalisation des postes d’injection de gaz naturel renouvelable (GNR).
Actuellement, le portefeuille de projets, que je partage avec Rabih Matar, aussi chargé de projets, compte 13 projets d’injection de GNR dans diverses régions du Québec avec différents niveaux d’avancement. Par exemple, c’est moi qui suis responsable de fournir une estimation des coûts de construction d’un poste d’injection et du raccordement au réseau existant au conseiller en développement des affaires GNR qui veut approcher un producteur potentiel. Si le projet est approuvé, je m’en charge de A à Z, jusqu’à la mise en service du poste et de la clôture du projet. Pour ce faire, je suis en contact avec le producteur qui gère la construction de son usine de biométhanisation pour synchroniser nos travaux. C’est tout un travail d’équipe avec plusieurs collaborateurs internes. Vu que l’on n’a pas encore l’habitude de construire des postes d’injection de GNR, on échange et collabore constamment avec l’ingénierie sur la conception des projets et les nouvelles technologies utilisées. On doit souvent faire face à des imprévus mais on apprend beaucoup, on développe notre expertise.
On est en mode innovation et on cherche constamment des solutions plus optimales et moins coûteuses. C’est très stimulant de participer à ça. Le GNR a un bel avenir et fait partie de la vision 2030.
Et on fait tout ce qu’il faut pour accélérer son injection dans notre réseau, en respectant les budgets et les délais.
Ma journée
6 h Je suis un lève-tôt. Je prends la relève pour permettre à ma femme de récupérer un peu. Je m’occupe du petit-déjeuner de mon fils. Je vais le reconduire à la garderie et reviens à la maison pour me connecter, puisque je suis en télétravail.
7 h 45 Je prends le temps de lire mes courriels et je jette un oeil à mon agenda. Étant donné que je collabore avec beaucoup de personnes, je suis constamment en rencontre et je n’ai pas beaucoup de temps pour la lecture de mes courriels dans la journée, alors j’en profite.
9 h J’ai une rencontre de coordination pour le projet de biométhanisation de Varennes. Autour de la table virtuelle, plusieurs collaborateurs de l’ingénierie, des services juridiques, des affaires publiques et municipales, du bureau d’affaires de la Montérégie, de la géomatique, des approvisionnements biens et services. On se rencontre toutes les deux semaines pour faire un statut d’avancement du projet et prioriser les activités.
10 h Après la rencontre, je me charge de produire un compte rendu. Je révise mes notes et après quelques vérifications, je fais parvenir le compte rendu aux participants. C’est une étape importante pour faire le suivi du projet.
11 h Je reçois par courriel des soumissions pour une commande de matériel d’un fournisseur. Je vérifie si c’est le bon matériel, si ça correspond au budget fixé et si les délais de livraison respectent l’échéancier. Tout est beau, je lance la commande.
12 h Jusqu’à tout récemment, pour donner un peu d’oxygène à ma conjointe, je donnais le repas à mon fils et je le couchais pour sa sieste vers 12 h 30. Je prenais ensuite mon repas. Maintenant qu’il va à la garderie, je me prépare une nouvelle routine.
13 h Je quitte pour une visite terrain. Je me rends au site du producteur de GNR à Varennes pour vérifier l’avancement des travaux. Je suis accompagné de Steve Ulloa Torres, technicien de projet. On échange avec le producteur pour prendre le pouls quant à l’aménagement de son site et on confirme l’échéancier pendant que l’arpenteur prend les relevés de terrain dont nous aurons besoin pour commencer la mise en plan du poste d’injection.
16 h De retour à la maison, je vérifie mes courriels. J’ai reçu une demande d’estimation pour un nouveau projet qui se réalisera dans un an ou deux. J’ai environ deux semaines pour produire une première estimation.
17 h Avant de terminer ma journée de travail, je donne un coup de fil à mon collègue Rabih. On échange sur l’avancement de nos projets respectifs pour synchroniser la préfabrication d’une partie des postes d’injection à l’atelier de soudure du STR (Service Technique Réseau).
On jase
Un bon conseil? Rester toujours positif. Il faut garder le sourire. Il y a une expression qu’on utilise souvent chez moi : souris à la vie et elle te sourira en retour. J’y crois.
Je tiens à... au respect. C’est important d’être respectueux que ce soit avec nos collègues ou avec n’importe qui dans n’importe quel contexte.
Quand je ne travaille pas je... bricole, je fabrique des meubles et je jardine. Je suis très manuel. J’aime travailler avec mes mains pour m’aérer l’esprit.
Ce que j’ai appris : Il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est tellement vrai dans plusieurs situations. En matière d’environnement par exemple, chaque petit geste peut faire une différence, et il faut agir un petit pas à la fois. Mieux vaut ça que rien du tout !