• Comment ça marche ?
• Le saviez-vous?
• Le chiffre de l’édition spéciale
Cap sur 2030
Comment ça marche ?
L’hydrogène
Gaz transparent et inodore, l’hydrogène est le tout premier élément du tableau périodique et le plus abondant dans l’univers, le saviez-vous? En revanche, sur notre planète, l’hydrogène se trouve presque toujours associé à d’autres molécules : le plus souvent à du carbone pour former le méthane (CH4) ou à de l’oxygène pour constituer l’eau (H2O). Pour l’utiliser à l’état pur, il faut donc l’en séparer.
Comment produire de l’hydrogène vert ?
Grâce à la technologie d’électrolyse, donc à un courant électrique, on sépare la molécule d’eau (H2O) en hydrogène d’un côté et en oxygène de l’autre. La majorité de l’hydrogène dans le monde est produite à partir de sources d’énergie fossiles, principalement de gaz naturel ou de charbon, et une infime partie, moins de 1 %, provient de sources renouvelables. Au Québec, l’électricité renouvelable étant abondante et abordable, il est plus facile de produire un hydrogène de faible intensité carbone, que l’on appelle « hydrogène vert », dont la production et la combustion n’émettent aucun carbone.
Pourquoi l’hydrogène est-il perçu comme une solution à l’atteinte des cibles climatiques?
L’hydrogène offre un débouché intéressant pour les surplus d’électricité propre. Plutôt que de vendre ces surplus à rabais, on peut les utiliser dans le procédé d’électrolyse de l’eau pour produire de l’hydrogène vert, qui sera ensuite stocké ou distribué. L’hydrogène est un vecteur énergétique qui offre la possibilité de réduire de manière significative les émissions de GES dans le transport lourd, par exemple, ou dans des secteurs où chaleur et puissance sont nécessaires. Il serait aussi possible d’injecter l’hydrogène dans notre réseau gazier pour le déployer à plus grande échelle et, par le fait même, décarboner nos activités.
Électrolyse de l’eau
Souhaitons-nous développer la filière de l’hydrogène ?
Nous travaillons actuellement sur deux projets afin de tester l’injection d’hydrogène dans des usages gaziers, l’un dans le Quartier de l’énergie de l’ETG et l’autre chez l’une de nos filiales qui produit de la vapeur, Énergir chaleur et climatisation urbaines. L’objectif ultime de ces projets est de cartographier notre réseau en plusieurs tronçons pour déterminer le pourcentage d’hydrogène pouvant y être injecté et distribué.
Le saviez-vous?
Le GNR : Carboneutre...
et même carbonégatif
sur l’ensemble
de son cycle de vie!
Bien que le GNR soit de source renouvelable, de très faibles émissions de GES sont associées à ses phases de production et de distribution.
Toutefois, la réduction des émissions de GES générées dans d’autres secteurs d’activité (par exemple agriculture, municipalités, boues d’épuration, lieux d’enfouissement) d’où proviennent les matières organiques peut être importante. Selon la source du GNR, les émissions évitées de GES peuvent être supérieures aux émissions générées et, par conséquent, le GNR peut être carboneutre, voire carbonégatif quand on considère toutes les phases de son cycle de vie. La réduction des émissions de GES dépend de la source du GNR.
Le GNR issu de fumier animal permet la plus importante réduction de l’empreinte carbone.
Le gaz naturel renouvelable provenant du nouveau site d’injection de Warwick est issu de fumier animal. La valorisation de ce fumier permettra donc d’éviter des tonnes de GES!
Émissions de GES générées par source de GNR
Parmi toutes les énergies – incluant l’hydroélectricité, le GNR carbonégatif permet la plus grande réduction d’émissions de GES.
L’incidence de la réduction de l’intensité carbone varie toutefois selon la source du GNR.
10 %
de GNR produit à partir du fumier animal permettrait une diminution de plus de 48 % de l’intensité carbone du gaz naturel distribué.
10 %
de GNR produit à partir des lieux d’enfouissement permettrait une diminution de 9 % de l’intensité carbone du gaz naturel distribué.
Source : Selon les résultats d’une étude menée par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG).
Le chiffre de
l’édition spéciale
Cap sur 2030
-30 %
Réduction des émissions de GES provenant de l’utilisation du gaz naturel dans le secteur du bâtiment d’ici 2030.
-30 %
Réduction des émissions de GES provenant de l’utilisation du gaz naturel dans le secteur du bâtiment d’ici 2030.
-30 %
Réduction des émissions de GES provenant de l’utilisation du gaz naturel dans le secteur du bâtiment d’ici 2030.
La vision d’Énergir, Cap sur 2030, priorise la réduction des émissions de GES provenant de l’utilisation du gaz naturel dans le secteur du bâtiment (les marchés résidentiels, commerciaux et institutionnels) comme moyen de faire face aux risques et aux opportunités liés aux changements climatiques.
L’efficacité énergétique, le GNR et la complémentarité biénergie permettraient d’envisager une réduction totale de 30 % des émissions de GES provenant de l’utilisation du gaz naturel dans le secteur du bâtiment d’ici 2030 par rapport à 2020.
Notre contribution s’inscrit dans le bouquet de mesures qui visent l’atteinte de la cible gouvernementale énoncée dans le Plan d’économie verte (PEV) de réduire de 50 % les émissions du secteur du bâtiment d’ici 2030. Un objectif grâce auquel nous pourrions nous positionner comme un acteur central de la transition vers une économie plus sobre en carbone.
Potentiel de réduction des émissions GES dans le secteur du bâtiment desservi par Énergir
(En millions de tonnes éq. CO2)